Le projet NEEMA progresse grâce à la réunion du comité de pilotage à Dakar et à des réunions stratégiques avec le mouvement SUN
Les 29 et 30 juillet, le comité de pilotage du projet NEEMA a tenu une réunion en présentiel à Dakar, marquant une étape importante dans le développement du projet. La réunion a mis en lumière les progrès réalisés dans des domaines clés, notamment l’achèvement de quatre rapports nationaux — Niger, Mali, Burkina Faso et Sénégal — issus d’efforts de recherche approfondis.
Au cours de la réunion, des manuels de projet ont été présentés, guidant les discussions sur les pratiques européennes en matière d’agriculture durable et de sécurité alimentaire. Ces discussions ont abouti à la formulation d’un rapport contenant des recommandations adaptées aux défis spécifiques rencontrés dans la région du Sahel.
De plus, l’équipe NEEMA a entamé les préparatifs de huit modules de formation essentiels, qui joueront un rôle crucial dans le renforcement des capacités des institutions d’enseignement supérieur en Afrique de l’Ouest. Ce développement représente une étape importante vers l’objectif global du projet : renforcer et moderniser ces institutions en créant de nouvelles connaissances adaptées aux besoins de la région.
Pour renforcer davantage ses efforts de collaboration, l’équipe NEEMA a récemment tenu une réunion stratégique avec le mouvement Scaling Up Nutrition (SUN) des Nations Unies. Le mouvement SUN a exprimé un fort intérêt pour l’établissement de partenariats, en particulier avec des universités du Sahel et de la République Démocratique du Congo. Cette collaboration pourrait étendre l’impact du projet NEEMA en reliant des institutions axées sur les défis de la sécurité alimentaire et la promotion de pratiques nutritionnelles durables à travers l’Afrique.
Le projet NEEMA, lancé avec une réunion de lancement en ligne en février, vise à relever les défis de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le Sahel et l’Afrique de l’Ouest en adaptant le Pacte Vert pour l’Europe et la Stratégie « De la ferme à la table » aux conditions locales. Mis en œuvre par un consortium de 14 établissements d’enseignement supérieur d’Afrique et d’Europe, le projet vise à créer un réseau régional de formation et de recherche sur la résilience alimentaire et nutritionnelle, à développer un nouveau programme d’études et à promouvoir l’innovation sociale dans toute la région.